L’articulation évaluation / modules ou l’évaluation et son utilisation pédagogique

L’évaluation fait aujourd’hui partie intégrante de l’enseignement. Les uns l’approuvent et la trouvent satisfaisante, estimant l’opération positive pour eux et pour leurs élèves ; d’autres s’expriment négativement, d’autres encore sont partagés ou s’avouent indifférents.

Mais notons qu’autant pour les aspects positifs que négatifs il y a souvent confusion entre l’évaluation elle même et l’usage qui en est fait, à savoir la mise en place d’activités de remédiation.

L'évaluation a pour objectif primordial d’aider les enseignants à repérer les compétences et les difficultés des élèves et, par là, à faciliter l’enseignement modulaire en vue d’une remédiation. Si l’évaluation est ressentie comme telle, elle fera apparaître que cet objectif est compris. Elle est donc au service d’une régulation de l’apprentissage et, le cas échéant, d’une remise en question du fonctionnement du système scolaire tout entier car, nous le savons bien, beaucoup de facteurs jouent dans la situation d’apprentissage: la taille de l’établissement, le nombre d’enseignants détenteurs d’un diplôme d’un certain niveau, le nombre d’heures consacrées à la discipline, les ressources techniques (laboratoires, ordinateurs...)

Etant ainsi conçue, l’évaluation permet de faire éclater le groupe - classe et de créer de petits groupes de besoins afin de mieux comprendre les raisons des dysfonctionnements et de tracer, par conséquent, des pistes pour des améliorations en variant les paradigmes d’apprentissage / enseignement et en proposant des activités qui ont du sens pour l’apprenant. C’est ainsi que l’enseignement modulaire, établi sur l’emploi du temps normal, met fin aux difficultés rencontrées et aux problèmes qui se posent actuellement: niveaux hétérogènes, effectifs élevés, horaires réduits, lacunes...

Afin de garantir une motivation suffisante de la part des élèves, il est vivement recommandé de créer des activités qui puissent leur redonner le plaisir de travailler, leur permettre de contribuer eux-mêmes à leur amélioration, de s’auto-évaluer et ce, par le travail de groupe au sein même du groupe de besoin, de manière à donner aux apprenants l’occasion et la chance de s’exprimer plus librement, d’échanger des points de vue, de discuter, de débattre, de se corriger..., tout en étant dirigés par le professeur qui doit présenter les objectifs de l’activité et des tâches.

L’évaluation qui doit suivre peut, elle aussi, se faire à partir du travail de groupe. L’enseignant demande alors à chacun des membres de produire un commentaire “personnel” sur le processus ou le résultat du travail ; il peut ainsi les réunir et leur poser des questions tour à tour. De cette manière, chaque élève est “réputé” avoir tout réalisé seul, même si, dans la réalité, l’exécution des tâches a été partagée. De cette façon, on évite que les élèves se plaignent d’être “mis dans le même sac” que leurs camarades sur la base de l’évaluation d’un travail collectif commun.

L’évaluation est donc une opération continue qui consiste en une collecte systématique d’appréciations aboutissant à une note finale. C’est ce qui distingue, d’ailleurs, cette opération de l’évaluation normative où il s’agit d’un simple bilan sur le travail de l’élève, n’indiquant ni où ce dernier excelle ni ses lieux de faiblesse; on reste par conséquent muet sur les causes éventuelles de ces faiblesses. On peut dire alors que l’enseignant se contente d’un constat ; or une évaluation formative est plus qu’un constat et plus qu’un jugement de satisfaction ou d’insatisfaction, elle n’est pas une fin en soi, mais le point de départ d’une véritable stratégie corrective. Quand l’évaluation est formative et continue, elle se présente comme un processus cumulatif suivant le développement de l’élève et réfléchissant les changements qui interviennent dans ses réactions au cours, suite à la remédiation effectuée au fur et à mesure. En outre, la capacité de l’élève à tirer parti de la remédiation qui lui est accordée mérite en soi d’être prise en compte.

Il faut oeuvrer pour mettre en place, officiellement, l’enseignement modulaire car c’est un moyen idéal pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage. Sachons que tout élève a “droit à l’amélioration” et la notion de “performance améliorable” est le propre de l’évaluation formative continue accompagnée de la remédiation ou plutôt allant de pair avec celle-ci.

Ne perdons pas de vue que l’évaluation est conçue notamment pour permettre aux enseignants d’adapter des modules aux besoins des élèves. On doit en tirer parti pour définir le contenu de ces modules et répartir ceux-ci en conséquence. C’est ainsi que les groupes sont revus, reformés selon un système de rotation à la lumière des résultats obtenus.

Ajoutons que cette évaluation de transfert sur le terrain provoque des comportements nouveaux et l’émergence d’attitudes nouvelles dans les établissements, en ce sens qu’elle donne l’occasion d’un travail de concertation: “on se parle davantage”, “on travaille en équipe”. Quant aux élèves, ils sont intéressés : certains sont surpris de découvrir leurs compétences, d’autres au contraire réagissent avec inquiétude vis-à-vis de leurs lacunes.

Il faut noter surtout que l’évaluation formative fait naître des besoins nouveaux chez une grande partie des enseignants ; elle les incite notamment à :

  • se former à l’évaluation et à la mise en place de modules, de matériel pédagogique (exercices, cassettes, fiches...),
  • remettre en question leur manière de travailler, se renouveler, avoir une nouvelle approche pédagogique (l’évaluation met les enseignants “au pied du mur”),
  • adapter leur enseignement aux besoins des élèves, se concerter avec les autres enseignants,
  • s’impliquer, conscients de l’aide que leur fournit l’évaluation et des questions nouvelles qu’elle suscite,
  • se servir des résultats et se rendre compte de leur utilité pour définir le contenu des modules.

Cette opération s’inscrit donc dans le mouvement d’évolution pédagogique qui cherche une réponse aux besoins des élèves et qui a pour objectif de les mettre au centre du système éducatif .

L’emploi du temps, (conciliation entre heures de cours en classe entière et modules), le système de rotation et sa mise en place sur le terrain, les modules en début d’année découlant de l’évaluation diagnostique et ceux en cours et tout au long de l’année découlant de l’évaluation  formative...feront l’objet d’une étude ultérieure.

Centre de Recherche et de Développement Pédagogiques
Département de français
Laure Ghanem Kahil

L’articulation évaluation / modules ou l’évaluation et son utilisation pédagogique

L’évaluation fait aujourd’hui partie intégrante de l’enseignement. Les uns l’approuvent et la trouvent satisfaisante, estimant l’opération positive pour eux et pour leurs élèves ; d’autres s’expriment négativement, d’autres encore sont partagés ou s’avouent indifférents.

Mais notons qu’autant pour les aspects positifs que négatifs il y a souvent confusion entre l’évaluation elle même et l’usage qui en est fait, à savoir la mise en place d’activités de remédiation.

L'évaluation a pour objectif primordial d’aider les enseignants à repérer les compétences et les difficultés des élèves et, par là, à faciliter l’enseignement modulaire en vue d’une remédiation. Si l’évaluation est ressentie comme telle, elle fera apparaître que cet objectif est compris. Elle est donc au service d’une régulation de l’apprentissage et, le cas échéant, d’une remise en question du fonctionnement du système scolaire tout entier car, nous le savons bien, beaucoup de facteurs jouent dans la situation d’apprentissage: la taille de l’établissement, le nombre d’enseignants détenteurs d’un diplôme d’un certain niveau, le nombre d’heures consacrées à la discipline, les ressources techniques (laboratoires, ordinateurs...)

Etant ainsi conçue, l’évaluation permet de faire éclater le groupe - classe et de créer de petits groupes de besoins afin de mieux comprendre les raisons des dysfonctionnements et de tracer, par conséquent, des pistes pour des améliorations en variant les paradigmes d’apprentissage / enseignement et en proposant des activités qui ont du sens pour l’apprenant. C’est ainsi que l’enseignement modulaire, établi sur l’emploi du temps normal, met fin aux difficultés rencontrées et aux problèmes qui se posent actuellement: niveaux hétérogènes, effectifs élevés, horaires réduits, lacunes...

Afin de garantir une motivation suffisante de la part des élèves, il est vivement recommandé de créer des activités qui puissent leur redonner le plaisir de travailler, leur permettre de contribuer eux-mêmes à leur amélioration, de s’auto-évaluer et ce, par le travail de groupe au sein même du groupe de besoin, de manière à donner aux apprenants l’occasion et la chance de s’exprimer plus librement, d’échanger des points de vue, de discuter, de débattre, de se corriger..., tout en étant dirigés par le professeur qui doit présenter les objectifs de l’activité et des tâches.

L’évaluation qui doit suivre peut, elle aussi, se faire à partir du travail de groupe. L’enseignant demande alors à chacun des membres de produire un commentaire “personnel” sur le processus ou le résultat du travail ; il peut ainsi les réunir et leur poser des questions tour à tour. De cette manière, chaque élève est “réputé” avoir tout réalisé seul, même si, dans la réalité, l’exécution des tâches a été partagée. De cette façon, on évite que les élèves se plaignent d’être “mis dans le même sac” que leurs camarades sur la base de l’évaluation d’un travail collectif commun.

L’évaluation est donc une opération continue qui consiste en une collecte systématique d’appréciations aboutissant à une note finale. C’est ce qui distingue, d’ailleurs, cette opération de l’évaluation normative où il s’agit d’un simple bilan sur le travail de l’élève, n’indiquant ni où ce dernier excelle ni ses lieux de faiblesse; on reste par conséquent muet sur les causes éventuelles de ces faiblesses. On peut dire alors que l’enseignant se contente d’un constat ; or une évaluation formative est plus qu’un constat et plus qu’un jugement de satisfaction ou d’insatisfaction, elle n’est pas une fin en soi, mais le point de départ d’une véritable stratégie corrective. Quand l’évaluation est formative et continue, elle se présente comme un processus cumulatif suivant le développement de l’élève et réfléchissant les changements qui interviennent dans ses réactions au cours, suite à la remédiation effectuée au fur et à mesure. En outre, la capacité de l’élève à tirer parti de la remédiation qui lui est accordée mérite en soi d’être prise en compte.

Il faut oeuvrer pour mettre en place, officiellement, l’enseignement modulaire car c’est un moyen idéal pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage. Sachons que tout élève a “droit à l’amélioration” et la notion de “performance améliorable” est le propre de l’évaluation formative continue accompagnée de la remédiation ou plutôt allant de pair avec celle-ci.

Ne perdons pas de vue que l’évaluation est conçue notamment pour permettre aux enseignants d’adapter des modules aux besoins des élèves. On doit en tirer parti pour définir le contenu de ces modules et répartir ceux-ci en conséquence. C’est ainsi que les groupes sont revus, reformés selon un système de rotation à la lumière des résultats obtenus.

Ajoutons que cette évaluation de transfert sur le terrain provoque des comportements nouveaux et l’émergence d’attitudes nouvelles dans les établissements, en ce sens qu’elle donne l’occasion d’un travail de concertation: “on se parle davantage”, “on travaille en équipe”. Quant aux élèves, ils sont intéressés : certains sont surpris de découvrir leurs compétences, d’autres au contraire réagissent avec inquiétude vis-à-vis de leurs lacunes.

Il faut noter surtout que l’évaluation formative fait naître des besoins nouveaux chez une grande partie des enseignants ; elle les incite notamment à :

  • se former à l’évaluation et à la mise en place de modules, de matériel pédagogique (exercices, cassettes, fiches...),
  • remettre en question leur manière de travailler, se renouveler, avoir une nouvelle approche pédagogique (l’évaluation met les enseignants “au pied du mur”),
  • adapter leur enseignement aux besoins des élèves, se concerter avec les autres enseignants,
  • s’impliquer, conscients de l’aide que leur fournit l’évaluation et des questions nouvelles qu’elle suscite,
  • se servir des résultats et se rendre compte de leur utilité pour définir le contenu des modules.

Cette opération s’inscrit donc dans le mouvement d’évolution pédagogique qui cherche une réponse aux besoins des élèves et qui a pour objectif de les mettre au centre du système éducatif .

L’emploi du temps, (conciliation entre heures de cours en classe entière et modules), le système de rotation et sa mise en place sur le terrain, les modules en début d’année découlant de l’évaluation diagnostique et ceux en cours et tout au long de l’année découlant de l’évaluation  formative...feront l’objet d’une étude ultérieure.

Centre de Recherche et de Développement Pédagogiques
Département de français
Laure Ghanem Kahil

L’articulation évaluation / modules ou l’évaluation et son utilisation pédagogique

L’évaluation fait aujourd’hui partie intégrante de l’enseignement. Les uns l’approuvent et la trouvent satisfaisante, estimant l’opération positive pour eux et pour leurs élèves ; d’autres s’expriment négativement, d’autres encore sont partagés ou s’avouent indifférents.

Mais notons qu’autant pour les aspects positifs que négatifs il y a souvent confusion entre l’évaluation elle même et l’usage qui en est fait, à savoir la mise en place d’activités de remédiation.

L'évaluation a pour objectif primordial d’aider les enseignants à repérer les compétences et les difficultés des élèves et, par là, à faciliter l’enseignement modulaire en vue d’une remédiation. Si l’évaluation est ressentie comme telle, elle fera apparaître que cet objectif est compris. Elle est donc au service d’une régulation de l’apprentissage et, le cas échéant, d’une remise en question du fonctionnement du système scolaire tout entier car, nous le savons bien, beaucoup de facteurs jouent dans la situation d’apprentissage: la taille de l’établissement, le nombre d’enseignants détenteurs d’un diplôme d’un certain niveau, le nombre d’heures consacrées à la discipline, les ressources techniques (laboratoires, ordinateurs...)

Etant ainsi conçue, l’évaluation permet de faire éclater le groupe - classe et de créer de petits groupes de besoins afin de mieux comprendre les raisons des dysfonctionnements et de tracer, par conséquent, des pistes pour des améliorations en variant les paradigmes d’apprentissage / enseignement et en proposant des activités qui ont du sens pour l’apprenant. C’est ainsi que l’enseignement modulaire, établi sur l’emploi du temps normal, met fin aux difficultés rencontrées et aux problèmes qui se posent actuellement: niveaux hétérogènes, effectifs élevés, horaires réduits, lacunes...

Afin de garantir une motivation suffisante de la part des élèves, il est vivement recommandé de créer des activités qui puissent leur redonner le plaisir de travailler, leur permettre de contribuer eux-mêmes à leur amélioration, de s’auto-évaluer et ce, par le travail de groupe au sein même du groupe de besoin, de manière à donner aux apprenants l’occasion et la chance de s’exprimer plus librement, d’échanger des points de vue, de discuter, de débattre, de se corriger..., tout en étant dirigés par le professeur qui doit présenter les objectifs de l’activité et des tâches.

L’évaluation qui doit suivre peut, elle aussi, se faire à partir du travail de groupe. L’enseignant demande alors à chacun des membres de produire un commentaire “personnel” sur le processus ou le résultat du travail ; il peut ainsi les réunir et leur poser des questions tour à tour. De cette manière, chaque élève est “réputé” avoir tout réalisé seul, même si, dans la réalité, l’exécution des tâches a été partagée. De cette façon, on évite que les élèves se plaignent d’être “mis dans le même sac” que leurs camarades sur la base de l’évaluation d’un travail collectif commun.

L’évaluation est donc une opération continue qui consiste en une collecte systématique d’appréciations aboutissant à une note finale. C’est ce qui distingue, d’ailleurs, cette opération de l’évaluation normative où il s’agit d’un simple bilan sur le travail de l’élève, n’indiquant ni où ce dernier excelle ni ses lieux de faiblesse; on reste par conséquent muet sur les causes éventuelles de ces faiblesses. On peut dire alors que l’enseignant se contente d’un constat ; or une évaluation formative est plus qu’un constat et plus qu’un jugement de satisfaction ou d’insatisfaction, elle n’est pas une fin en soi, mais le point de départ d’une véritable stratégie corrective. Quand l’évaluation est formative et continue, elle se présente comme un processus cumulatif suivant le développement de l’élève et réfléchissant les changements qui interviennent dans ses réactions au cours, suite à la remédiation effectuée au fur et à mesure. En outre, la capacité de l’élève à tirer parti de la remédiation qui lui est accordée mérite en soi d’être prise en compte.

Il faut oeuvrer pour mettre en place, officiellement, l’enseignement modulaire car c’est un moyen idéal pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage. Sachons que tout élève a “droit à l’amélioration” et la notion de “performance améliorable” est le propre de l’évaluation formative continue accompagnée de la remédiation ou plutôt allant de pair avec celle-ci.

Ne perdons pas de vue que l’évaluation est conçue notamment pour permettre aux enseignants d’adapter des modules aux besoins des élèves. On doit en tirer parti pour définir le contenu de ces modules et répartir ceux-ci en conséquence. C’est ainsi que les groupes sont revus, reformés selon un système de rotation à la lumière des résultats obtenus.

Ajoutons que cette évaluation de transfert sur le terrain provoque des comportements nouveaux et l’émergence d’attitudes nouvelles dans les établissements, en ce sens qu’elle donne l’occasion d’un travail de concertation: “on se parle davantage”, “on travaille en équipe”. Quant aux élèves, ils sont intéressés : certains sont surpris de découvrir leurs compétences, d’autres au contraire réagissent avec inquiétude vis-à-vis de leurs lacunes.

Il faut noter surtout que l’évaluation formative fait naître des besoins nouveaux chez une grande partie des enseignants ; elle les incite notamment à :

  • se former à l’évaluation et à la mise en place de modules, de matériel pédagogique (exercices, cassettes, fiches...),
  • remettre en question leur manière de travailler, se renouveler, avoir une nouvelle approche pédagogique (l’évaluation met les enseignants “au pied du mur”),
  • adapter leur enseignement aux besoins des élèves, se concerter avec les autres enseignants,
  • s’impliquer, conscients de l’aide que leur fournit l’évaluation et des questions nouvelles qu’elle suscite,
  • se servir des résultats et se rendre compte de leur utilité pour définir le contenu des modules.

Cette opération s’inscrit donc dans le mouvement d’évolution pédagogique qui cherche une réponse aux besoins des élèves et qui a pour objectif de les mettre au centre du système éducatif .

L’emploi du temps, (conciliation entre heures de cours en classe entière et modules), le système de rotation et sa mise en place sur le terrain, les modules en début d’année découlant de l’évaluation diagnostique et ceux en cours et tout au long de l’année découlant de l’évaluation  formative...feront l’objet d’une étude ultérieure.

Centre de Recherche et de Développement Pédagogiques
Département de français
Laure Ghanem Kahil