Interview avec Monsieur Lechevallier

Mr. Aurélien Lechevallier

 

Mr. Lechevallier vient d’être nommé Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France au Liban. Avec grand plaisir il répond aux questions de la Revue Pédagogique!

 

 

Q- Vous venez d’occuper le poste de Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Liban.

a) Avez-vous déjà visité le Pays des Cèdres?

R- C’est ma première visite au Liban. Nous avions toujours rêvé, mon épouse et moi, de venir y vivre. Nous sommes arrivés depuis 3 mois et il faut dire que nous n’avons pas été déçus! L’accueil est extraordinaire et la richesse des rencontres est vraiment étonnante.

b) Quel est l’écrivain libanais francophone que vous préférez et pourquoi?

R- C’est une question difficile: il y a tant d’auteurs libanais de grand talent qui ont écrit et continuent d’écrire en français! Il faudra que je lise les grands classiques libanais du 20ème siècle. J’ai été très frappé par la beauté et l’étrangeté des poèmes de Nadia Tuéni. Ces dernières semaines, je me suis surtout consacré aux auteurs contemporains, comme Hyam Yared ou Alexandre Najjar. J’ai beaucoup rigolé en lisant le roman du libanais Percy Kemp, Le Muezzin de Kit Kat!

Q- Pouvez-vous nous parler, en résumé, de votre parcours professionnel?

R- Je suis diplomate de carrière. J’ai travaillé à Paris, au Ministère des Affaires étrangères, puis à Washington, au sein de notre Ambassade. Je me suis donc occupé de questions politiques, mais aussi bien sûr de coopération et d’action culturelle.

Q- Avez-vous déjà une idée claire des projets que l’Ambassade a l’intention de réaliser, sur le plan pédagogique, avec le Ministère de l’Education Nationale et de lEnseignements supérieur et le CRDP et plus particulièrement le remaniement des programmes de langue française?

R- Nous voulons poursuivre l’accompagnement de nos partenaires libanais, en répondant en priorité à leurs besoins. Nous souhaitons accélérer les échanges entre la France et le Liban, dans les deux sens, pour renforcer la formation et l’information pédagogiques mutuelles. Notre objectif est de renforcer la francophonie dans toutes les écoles libanaises, à travers le développement de méthodes pédagogiques plus modernes, dans tous leurs aspects (enseignement, manuels, équipements…) et mieux adaptées au contexte libanais. Vous pouvez compter sur toute l’équipe de conseillers pédagogiques de l’Ambassade de France, sous la responsabilité de M. Christophe Chaillot, pour réaliser ces projets dans les mois et les années à venir.

Q- Pédagogie, enseignement et culture sont indissociables. Etes-vous de notre vis?

R- A 100%! La culture doit être au coeur de l’enseignement, et la pédagogie doit ouvrir à tous les élèves les portes de la culture. Je précise, d’ailleurs, que cette  priorité doit être affirmée dès le plus jeune âge (3-4 ans), dès les classes maternelles.

Q- Y aurait-il une question que vous auriez souhaité quon vous pose?

R- Je voulais aussi préciser que nous sommes présents à Beyrouth, mais aussi dans toutes les régions du Liban, à travers nos centres culturels français à Tripoli, Jounieh, Baalbeck, Zahlé, Deir-el Qamar, Saida, Nabatieh et Tyr! ■

 

Interview avec Monsieur Lechevallier

Mr. Aurélien Lechevallier

 

Mr. Lechevallier vient d’être nommé Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France au Liban. Avec grand plaisir il répond aux questions de la Revue Pédagogique!

 

 

Q- Vous venez d’occuper le poste de Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Liban.

a) Avez-vous déjà visité le Pays des Cèdres?

R- C’est ma première visite au Liban. Nous avions toujours rêvé, mon épouse et moi, de venir y vivre. Nous sommes arrivés depuis 3 mois et il faut dire que nous n’avons pas été déçus! L’accueil est extraordinaire et la richesse des rencontres est vraiment étonnante.

b) Quel est l’écrivain libanais francophone que vous préférez et pourquoi?

R- C’est une question difficile: il y a tant d’auteurs libanais de grand talent qui ont écrit et continuent d’écrire en français! Il faudra que je lise les grands classiques libanais du 20ème siècle. J’ai été très frappé par la beauté et l’étrangeté des poèmes de Nadia Tuéni. Ces dernières semaines, je me suis surtout consacré aux auteurs contemporains, comme Hyam Yared ou Alexandre Najjar. J’ai beaucoup rigolé en lisant le roman du libanais Percy Kemp, Le Muezzin de Kit Kat!

Q- Pouvez-vous nous parler, en résumé, de votre parcours professionnel?

R- Je suis diplomate de carrière. J’ai travaillé à Paris, au Ministère des Affaires étrangères, puis à Washington, au sein de notre Ambassade. Je me suis donc occupé de questions politiques, mais aussi bien sûr de coopération et d’action culturelle.

Q- Avez-vous déjà une idée claire des projets que l’Ambassade a l’intention de réaliser, sur le plan pédagogique, avec le Ministère de l’Education Nationale et de lEnseignements supérieur et le CRDP et plus particulièrement le remaniement des programmes de langue française?

R- Nous voulons poursuivre l’accompagnement de nos partenaires libanais, en répondant en priorité à leurs besoins. Nous souhaitons accélérer les échanges entre la France et le Liban, dans les deux sens, pour renforcer la formation et l’information pédagogiques mutuelles. Notre objectif est de renforcer la francophonie dans toutes les écoles libanaises, à travers le développement de méthodes pédagogiques plus modernes, dans tous leurs aspects (enseignement, manuels, équipements…) et mieux adaptées au contexte libanais. Vous pouvez compter sur toute l’équipe de conseillers pédagogiques de l’Ambassade de France, sous la responsabilité de M. Christophe Chaillot, pour réaliser ces projets dans les mois et les années à venir.

Q- Pédagogie, enseignement et culture sont indissociables. Etes-vous de notre vis?

R- A 100%! La culture doit être au coeur de l’enseignement, et la pédagogie doit ouvrir à tous les élèves les portes de la culture. Je précise, d’ailleurs, que cette  priorité doit être affirmée dès le plus jeune âge (3-4 ans), dès les classes maternelles.

Q- Y aurait-il une question que vous auriez souhaité quon vous pose?

R- Je voulais aussi préciser que nous sommes présents à Beyrouth, mais aussi dans toutes les régions du Liban, à travers nos centres culturels français à Tripoli, Jounieh, Baalbeck, Zahlé, Deir-el Qamar, Saida, Nabatieh et Tyr! ■

 

Interview avec Monsieur Lechevallier

Mr. Aurélien Lechevallier

 

Mr. Lechevallier vient d’être nommé Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France au Liban. Avec grand plaisir il répond aux questions de la Revue Pédagogique!

 

 

Q- Vous venez d’occuper le poste de Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Liban.

a) Avez-vous déjà visité le Pays des Cèdres?

R- C’est ma première visite au Liban. Nous avions toujours rêvé, mon épouse et moi, de venir y vivre. Nous sommes arrivés depuis 3 mois et il faut dire que nous n’avons pas été déçus! L’accueil est extraordinaire et la richesse des rencontres est vraiment étonnante.

b) Quel est l’écrivain libanais francophone que vous préférez et pourquoi?

R- C’est une question difficile: il y a tant d’auteurs libanais de grand talent qui ont écrit et continuent d’écrire en français! Il faudra que je lise les grands classiques libanais du 20ème siècle. J’ai été très frappé par la beauté et l’étrangeté des poèmes de Nadia Tuéni. Ces dernières semaines, je me suis surtout consacré aux auteurs contemporains, comme Hyam Yared ou Alexandre Najjar. J’ai beaucoup rigolé en lisant le roman du libanais Percy Kemp, Le Muezzin de Kit Kat!

Q- Pouvez-vous nous parler, en résumé, de votre parcours professionnel?

R- Je suis diplomate de carrière. J’ai travaillé à Paris, au Ministère des Affaires étrangères, puis à Washington, au sein de notre Ambassade. Je me suis donc occupé de questions politiques, mais aussi bien sûr de coopération et d’action culturelle.

Q- Avez-vous déjà une idée claire des projets que l’Ambassade a l’intention de réaliser, sur le plan pédagogique, avec le Ministère de l’Education Nationale et de lEnseignements supérieur et le CRDP et plus particulièrement le remaniement des programmes de langue française?

R- Nous voulons poursuivre l’accompagnement de nos partenaires libanais, en répondant en priorité à leurs besoins. Nous souhaitons accélérer les échanges entre la France et le Liban, dans les deux sens, pour renforcer la formation et l’information pédagogiques mutuelles. Notre objectif est de renforcer la francophonie dans toutes les écoles libanaises, à travers le développement de méthodes pédagogiques plus modernes, dans tous leurs aspects (enseignement, manuels, équipements…) et mieux adaptées au contexte libanais. Vous pouvez compter sur toute l’équipe de conseillers pédagogiques de l’Ambassade de France, sous la responsabilité de M. Christophe Chaillot, pour réaliser ces projets dans les mois et les années à venir.

Q- Pédagogie, enseignement et culture sont indissociables. Etes-vous de notre vis?

R- A 100%! La culture doit être au coeur de l’enseignement, et la pédagogie doit ouvrir à tous les élèves les portes de la culture. Je précise, d’ailleurs, que cette  priorité doit être affirmée dès le plus jeune âge (3-4 ans), dès les classes maternelles.

Q- Y aurait-il une question que vous auriez souhaité quon vous pose?

R- Je voulais aussi préciser que nous sommes présents à Beyrouth, mais aussi dans toutes les régions du Liban, à travers nos centres culturels français à Tripoli, Jounieh, Baalbeck, Zahlé, Deir-el Qamar, Saida, Nabatieh et Tyr! ■