AUCUN APPRENTISSAGE N’EST POSSIBLE SANS MEMOIRE

Nathalie Traboulsi Psychomotricienne Personne Ressource Ecole Normale JouniehRana Awkar Orthophoniste Personne Ressource Ecole Normale JouniehAUCUN APPRENTISSAGE

NEST POSSIBLE SANS

MEMOIRE

 

Les difficultés de mémorisation constituent la plainte majeure des arents et des enseignants. Des oublis, des trous de mémoire… alors que l’élève a passé des heures à mémoriser. Du soir au lendemain tout disparaît comme si les heures d’explication suivies de plusieurs heures de révision n’avaient servi à rien ! Pourquoi cela se passe-t-il ? Et comment y remédier ?

Dans cet article, nous vous proposons des informations sur le processus de mémorisation ainsi que des activités de renforcement et de remédiation qui favorisent le fonctionnement de la mémoire.

 

QUEST-CE QUE LA MEMOIRE ?

La mémoire c’est la faculté d’enregistrer une information, de la stocker et de la rappeler sur commande ou involontairement. Il existe différentes natures de mémoire: visuelle, spatiale, verbale, logique, kinesthésique, olfactive, gustative, tactile et affective.

 

COMMENT FONCTIONNE LA MEMOIRE HUMAINE ?

Si l’information a retenu notre attention, elle s’achemine par répétition mentale ou par évocation vers la mémoire immédiate ou mémoire de travail.

Le stockage des informations dans la mémoire à long terme ainsi que la capacité volontaire d’évocation nécessitent le passage par lusieurs étapes:

Schéma du fonctionnement de la mémoire humaine

QUELLES SONT LES ETAPES DE LA MEMORISATION ?

ATTENTION:

  • On se prédispose à percevoir, on est dans un état d’attente où l’on se rend disponible à recevoir une information à l’aide de nos cinq sens, c’est l’attention volontaire.
  • Au niveau de la perception, faire attention c’est sélectionner des indices pertinents au milieu d’une multitude de stimulations. L’attention sélective constitue l’attention privilégiée par l’élève lorsqu’il doit confronter l’information en provenance de l’environnement externe et celle issue de l’environnement interne (connaissances que l’enfant possède).

PERCEPTION:

La perception met en oeuvre les organes des sens. Nos récepteurs sensoriels ont pour mission de capter la plus grande quantité de signaux, de les coder en impulsion électrique pour les transmettre au cerveau.

Nous disposons d’au moins sept entrées sensorielles pour émoriser: entrée visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile, kinesthésique et affective.

Si le cerveau trouve un manque d’intérêt, les informations se perdent et se remplacent par d’autres. Si le cerveau trouve un intérêt, une reconnaissance s’il peut établir des associations avec les connaissances acquises, l’information est stockée dans la mémoire de travail en vue d’une exploitation à court terme.

Nous sollicitons de manière privilégiée, les entrées auditives et visuelles, car les informations, nous sont présentées le plus souvent par les moyens du langage et de l’image.

Notre cerveau limbique, siège de l’affectivité, agit comme un véritable filtre capable de bloquer toute perception liée à une expérience  négative. Exemple: en classe un élève en situation d’échec répété créera inconsciemment un blocage perceptif à chaque nouveau cours.

La perception peut être stimulée inconsciemment (motivation, besoin, attention) ou consciemment (avoir le projet d’observer, d’écouter).

La perception doit être suivie de représentation mentale  (prolongement en nous-mêmes de la perception, mais en l’absence de l’objet).

 

MEMOIRE DE TRAVAIL:

Elle fonctionne selon un processus à quatre temps:

  • Recevoir les renseignements issus de la mémoire sensorielle et les stocker temporairement.
  • Faire un appel des connaissances antérieures venant de la émoire à long terme.
  • Opérer une synthèse des deux informations.
  • Exploiter immédiatement le résultat de cette synthèse ou l’acheminer vers la mémoire à long terme.

Des informations perçues sont sélectionnées et traitées dans la  mémoire de travail en vue d’une exploitation à court terme. Cette mémoire se caractérise par une capacité limitée (sept éléments) et une volatilité (la durée de rétention variant de quelques secondes à quelques minutes). La mémoire de travail peut être comparée à la mémoire vive d’une calculatrice ou d’un ordinateur.

 

MEMOIRE A LONG TERME:

Pour accéder au stade de la mémoire à long terme, l’information doit être préparée par un processus mental précis qui lui donne une structure schématisée lui permettant de s’intégrer au réseau déjà en place. Ce processus fait appel à la structuration, l’association, la répétition, la confrontation, le codage et les réactivations périodiques.

L’opération de rappel met en oeuvre des stratégies de récupération ui dépendent des outils que nous avons employés lors du traitement où nous avons mis en place des indices de rappel qui nous permettent de retrouver le chemin vers la réponse cherchée.

Les phases de traitement et de rappel sollicitent notre concentration, car nous devons nous focaliser sur des opérations mentales très précises.

Par opposition à la mémoire de travail, la mémoire à long terme a théoriquement des capacités et des durées d’enregistrement illimitées. Elle contient tous nos souvenirs, nos expériences personnelles et l’ensemble de nos connaissances. Elle est ainsi comparée à la mémoire de masse (disque dur). La mémoire long terme ne serait pas une mémoire unique, mais plutôt un système de mémoires distinctes:

  • La mémoire épisodique ou autobiographique: elle contient tous nos souvenirs d’événements et d’expériences personnelles.
  • La mémoire procédurale est associée au savoir-faire. Elle contient toutes les procédures d’apprentissage acquises. La mise en oeuvre d’une procédure suppose une condition qui va déclencher une séquence précise d’action.
  • La mémoire sémantique stocke la signification, le sens des mots, le signifié.  C’est la mémoire des idées et des concepts.  Leur élaboration va nécessiter tout un travail d’organisation, de catégorisation, de hiérarchisation, de synthèse et de structuration de l’information.
  • La mémoire lexicale stocke la phonologie (mots dits), la graphie des mots (mots écrits).

 

QUE DOIT FAIRE LENSEIGNANT POUR RENFORCER LA MEMOIRE?

Lors de la mémorisation, chaque nouvel apprentissage implique la création de nouveaux circuits neuronaux. Les circuits créés augmentent la capacité de stockage de la mémoire d’où l’importance de pratiquer dès le plus jeune âge des jeux dactivation cérébrale afin de stimuler et de favoriser la création de ces connexions neuronales.

D’autre part, le mécanisme multidimensionnel de ces circuits doit être développé afin de multiplier les chemins d’accès à l’information. Par suite, il faut multiplier les modes sensoriels lors de la mise en mémoire d’une connaissance nouvelle (entendre l’information, l’avoir illustrée, la reformuler dans sa tête, en parler à quelqu’un et la restituer sous forme écrite ou schématique). Ces expériences contribuent à créer pour une même connaissance des circuits mémoriels multiples qui en faciliteront le rappel.

  • Créer une ambiance propice à lattention (décor agréable, aération de la classe, relaxation, musique…).
  • Susciter la motivation et la curiosité (briser la routine, diversifier les modes de présentation, varier les situations…).
  • Favoriser l’attitude active et les facultés d’anticipation (en suscitant la formulation d’hypothèse et le questionnement avant d’aborder un sujet, en masquant partiellement le document..).
  • Avant de débuter, présenter un plan simple du contenu associé à l’objectif d’apprentissage afin de placer les élèves dans un contexte de mise en projet et d’attente.
  • Entraîner à la prise dindice (permettant de préciser le lieu, l’époque, le type du document, la situation…).
  • Privilégier l’ordre perception-verbalisation pour favoriser l’activité de recherche (dresser un inventaire des perceptions, classer, comparer avant de passer à la phase de mise en commun et de verbalisation).
  • Matérialiser et noter sur un tableau les moments et les éléments importants dans une séquence d’apprentissage, afin de maintenir un fil conducteur entre les informations.
  • Varier et changer régulièrement de canal perceptif.
  • Limiter les interventions orales des enseignants en privilégiant lexpression de l’élève.
  • Alterner les différents temps dactivité (recherche libre, en groupe, oralisation et mise en commun, synthèse écrite…).
  • Fractionner et simplifier linformation (prévoir des poses, des silences pour favoriser l’évocation et la répétition mentale).
  • Apprendre à fabriquer des représentations mentales (visualiser mentalement en sollicitant toutes les mémoires sensorielles: visuelles, auditives, tactiles, kinesthésiques).

 

QUELS EXERCICES PEUVENT AIDER A MEMORISER ?

Jeux dimitation à base de gestuelle:

On propose des mimes à reproduire en différé. L’activité se déroule en deux temps: on regarde, puis on fait.

Exploiter les gestes de la vie quotidienne: jeux de mains, les métiers, les animaux…

Jeux associant attention auditive et activité motrice: « Jacques a dit*»: l’enfant est amené à fournir une attention active et sélective. Sa réponse doit varier en fonction de la présence ou de l’absence d’un critère donné.

Jeux associant attention visuelle et activité motrice:

La consigne du jeu est donnée par un signal visuel (foulard de couleur, objet…)

Activité dattention auditive:

  • Les yeux bandés, les enfants doivent reconnaître la nature d’un bruit et localiser sa source sonore.
  • Ecouter une histoire et entourer sur la fiche les images qui font partie de l’histoire.

Jeu de Kim avec objet de perception kinésthésique:

  • Reproduire une série de gestes ou d’opérations (poser des objets côte à côte, les empiler..) ou trouver ce qui a changé lors de la reproduction de cette séquence.
  • Préparer un parcours en salle de jeu, demander à un enfant imaginer un itinéraire, puis essayer de le reproduire.

Jeu de Kim avec objet de perception tactile, gustative ou olfactive:

Reproduire une séquence d’objets selon l’odeur, le goût ou le oucher.

Comment retenir l’orthographe d’un mot?

  1. Regarder le mot pour le revoir.
  2. Le revoir mentalement et en même temps le prononcer et se le faire répéter.
  3. L’utiliser dans des expressions et rechercher son origine pour comprendre le sens.
  4. Repérer les bizarreries à mémoriser, les repasser avec des ouleurs vives et les faire clignoter mentalement.
  5. Epeler le mot oralement, puis mentalement.
  6. Ecrire le mot de mémoire.
  7. Vérifier et comparer avec le modèle.

En cas d’erreur, mettre un repère de couleurs vives et reprendre les étapes.

Jeu de loto memory:

Découper des images identiques 2 à 2 et les retourner. A tour de rôle, l’enfant doit les retrouver.

 

Retenir une histoire:

Les enfants écoutent l’histoire, puis doivent découper les images et les placer aux endroits convenables dans le texte à trou.

Histoire sans fin (Fiche-élève)

Dans un moulin, un oiseau a volé un petit grain de blé.

Mais il l’a perdu en route et le grain est tombé dans un pré.

Le grain a bu des gouttes de pluie. Il est devenu un joli épi. Mais une vache qui passait par là mange l’épi.

Cette vache a donné beaucoup de lait. A la ferme, on en a fait un fromage.

Une souris gourmande trouve le fromage et le vole.

Elle le mange entièrement et devient tellement grosse que le chat l’attrappe facilement et la dévore.

C’était le chat du moulin.

 

Histoire sans fin

Dans un .....................  un  .....................  a volé un petit..................... 

Mais il I'a perdu en route et Ie grain est tombé dans un..................... 

Le grain a bu des   .....................   II est devenu un..................... 

Mais une .....................  qui passait par là mange I'épi.

Cette vache a donné beaucoup de   .....................   A la   .....................  on en a fait un..................... 

Une  .....................  gourmande trouve Ie fromage et Ie vole.

Elle Ie mange entièrement et devient tellement grosse que Ie  .....................   I'attrappe facilement et la dévore.

C'était Ie chat du ..................... 

 

Reproduire un dessin:
On propose aux enfants de mémoriser, puis de reproduire le plus fidèlement possible le dessin.

Un dessin

 

Apprendre un poème par coeur:
Les enfants ne doivent regarder qu’une grille à la fois. Apres avoir réussi la grille no 4, ils vont être capables d’évoquer le poème sans grille.

 

Structuration logique:
Les enfants doivent construire une structure à partir des données:

des symboles

 

des symboles

Structuration verbale:
Les enfants doivent créer des relations entre les mots et donc les regrouper en catégories pour les retenir.

Jeu de perception visuelle:
Où se trouve le garçon ? Où se cachent les 2 loups et les 2 enfants ?

un garcon dans son lit - foret

Jeu de concentration:
L’enfant doit reconnaître les 2 détails qui font partie du dessin:

Relie les personnages qui se téléphonent Relie chaque maître à son animal

Jeu d’association:
L’enfant regarde dans la série A chaque groupe de 2 images en imaginant une association entre elles (par exemple la girafe et la casquette sur la tête). A la fin de la série, il doit la cacher et essayer de retrouver l’élément qui manque dans la série B.


Série A                                                 Série B

                              

AUCUN APPRENTISSAGE N’EST POSSIBLE SANS MEMOIRE

Nathalie Traboulsi Psychomotricienne Personne Ressource Ecole Normale JouniehRana Awkar Orthophoniste Personne Ressource Ecole Normale JouniehAUCUN APPRENTISSAGE

NEST POSSIBLE SANS

MEMOIRE

 

Les difficultés de mémorisation constituent la plainte majeure des arents et des enseignants. Des oublis, des trous de mémoire… alors que l’élève a passé des heures à mémoriser. Du soir au lendemain tout disparaît comme si les heures d’explication suivies de plusieurs heures de révision n’avaient servi à rien ! Pourquoi cela se passe-t-il ? Et comment y remédier ?

Dans cet article, nous vous proposons des informations sur le processus de mémorisation ainsi que des activités de renforcement et de remédiation qui favorisent le fonctionnement de la mémoire.

 

QUEST-CE QUE LA MEMOIRE ?

La mémoire c’est la faculté d’enregistrer une information, de la stocker et de la rappeler sur commande ou involontairement. Il existe différentes natures de mémoire: visuelle, spatiale, verbale, logique, kinesthésique, olfactive, gustative, tactile et affective.

 

COMMENT FONCTIONNE LA MEMOIRE HUMAINE ?

Si l’information a retenu notre attention, elle s’achemine par répétition mentale ou par évocation vers la mémoire immédiate ou mémoire de travail.

Le stockage des informations dans la mémoire à long terme ainsi que la capacité volontaire d’évocation nécessitent le passage par lusieurs étapes:

Schéma du fonctionnement de la mémoire humaine

QUELLES SONT LES ETAPES DE LA MEMORISATION ?

ATTENTION:

  • On se prédispose à percevoir, on est dans un état d’attente où l’on se rend disponible à recevoir une information à l’aide de nos cinq sens, c’est l’attention volontaire.
  • Au niveau de la perception, faire attention c’est sélectionner des indices pertinents au milieu d’une multitude de stimulations. L’attention sélective constitue l’attention privilégiée par l’élève lorsqu’il doit confronter l’information en provenance de l’environnement externe et celle issue de l’environnement interne (connaissances que l’enfant possède).

PERCEPTION:

La perception met en oeuvre les organes des sens. Nos récepteurs sensoriels ont pour mission de capter la plus grande quantité de signaux, de les coder en impulsion électrique pour les transmettre au cerveau.

Nous disposons d’au moins sept entrées sensorielles pour émoriser: entrée visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile, kinesthésique et affective.

Si le cerveau trouve un manque d’intérêt, les informations se perdent et se remplacent par d’autres. Si le cerveau trouve un intérêt, une reconnaissance s’il peut établir des associations avec les connaissances acquises, l’information est stockée dans la mémoire de travail en vue d’une exploitation à court terme.

Nous sollicitons de manière privilégiée, les entrées auditives et visuelles, car les informations, nous sont présentées le plus souvent par les moyens du langage et de l’image.

Notre cerveau limbique, siège de l’affectivité, agit comme un véritable filtre capable de bloquer toute perception liée à une expérience  négative. Exemple: en classe un élève en situation d’échec répété créera inconsciemment un blocage perceptif à chaque nouveau cours.

La perception peut être stimulée inconsciemment (motivation, besoin, attention) ou consciemment (avoir le projet d’observer, d’écouter).

La perception doit être suivie de représentation mentale  (prolongement en nous-mêmes de la perception, mais en l’absence de l’objet).

 

MEMOIRE DE TRAVAIL:

Elle fonctionne selon un processus à quatre temps:

  • Recevoir les renseignements issus de la mémoire sensorielle et les stocker temporairement.
  • Faire un appel des connaissances antérieures venant de la émoire à long terme.
  • Opérer une synthèse des deux informations.
  • Exploiter immédiatement le résultat de cette synthèse ou l’acheminer vers la mémoire à long terme.

Des informations perçues sont sélectionnées et traitées dans la  mémoire de travail en vue d’une exploitation à court terme. Cette mémoire se caractérise par une capacité limitée (sept éléments) et une volatilité (la durée de rétention variant de quelques secondes à quelques minutes). La mémoire de travail peut être comparée à la mémoire vive d’une calculatrice ou d’un ordinateur.

 

MEMOIRE A LONG TERME:

Pour accéder au stade de la mémoire à long terme, l’information doit être préparée par un processus mental précis qui lui donne une structure schématisée lui permettant de s’intégrer au réseau déjà en place. Ce processus fait appel à la structuration, l’association, la répétition, la confrontation, le codage et les réactivations périodiques.

L’opération de rappel met en oeuvre des stratégies de récupération ui dépendent des outils que nous avons employés lors du traitement où nous avons mis en place des indices de rappel qui nous permettent de retrouver le chemin vers la réponse cherchée.

Les phases de traitement et de rappel sollicitent notre concentration, car nous devons nous focaliser sur des opérations mentales très précises.

Par opposition à la mémoire de travail, la mémoire à long terme a théoriquement des capacités et des durées d’enregistrement illimitées. Elle contient tous nos souvenirs, nos expériences personnelles et l’ensemble de nos connaissances. Elle est ainsi comparée à la mémoire de masse (disque dur). La mémoire long terme ne serait pas une mémoire unique, mais plutôt un système de mémoires distinctes:

  • La mémoire épisodique ou autobiographique: elle contient tous nos souvenirs d’événements et d’expériences personnelles.
  • La mémoire procédurale est associée au savoir-faire. Elle contient toutes les procédures d’apprentissage acquises. La mise en oeuvre d’une procédure suppose une condition qui va déclencher une séquence précise d’action.
  • La mémoire sémantique stocke la signification, le sens des mots, le signifié.  C’est la mémoire des idées et des concepts.  Leur élaboration va nécessiter tout un travail d’organisation, de catégorisation, de hiérarchisation, de synthèse et de structuration de l’information.
  • La mémoire lexicale stocke la phonologie (mots dits), la graphie des mots (mots écrits).

 

QUE DOIT FAIRE LENSEIGNANT POUR RENFORCER LA MEMOIRE?

Lors de la mémorisation, chaque nouvel apprentissage implique la création de nouveaux circuits neuronaux. Les circuits créés augmentent la capacité de stockage de la mémoire d’où l’importance de pratiquer dès le plus jeune âge des jeux dactivation cérébrale afin de stimuler et de favoriser la création de ces connexions neuronales.

D’autre part, le mécanisme multidimensionnel de ces circuits doit être développé afin de multiplier les chemins d’accès à l’information. Par suite, il faut multiplier les modes sensoriels lors de la mise en mémoire d’une connaissance nouvelle (entendre l’information, l’avoir illustrée, la reformuler dans sa tête, en parler à quelqu’un et la restituer sous forme écrite ou schématique). Ces expériences contribuent à créer pour une même connaissance des circuits mémoriels multiples qui en faciliteront le rappel.

  • Créer une ambiance propice à lattention (décor agréable, aération de la classe, relaxation, musique…).
  • Susciter la motivation et la curiosité (briser la routine, diversifier les modes de présentation, varier les situations…).
  • Favoriser l’attitude active et les facultés d’anticipation (en suscitant la formulation d’hypothèse et le questionnement avant d’aborder un sujet, en masquant partiellement le document..).
  • Avant de débuter, présenter un plan simple du contenu associé à l’objectif d’apprentissage afin de placer les élèves dans un contexte de mise en projet et d’attente.
  • Entraîner à la prise dindice (permettant de préciser le lieu, l’époque, le type du document, la situation…).
  • Privilégier l’ordre perception-verbalisation pour favoriser l’activité de recherche (dresser un inventaire des perceptions, classer, comparer avant de passer à la phase de mise en commun et de verbalisation).
  • Matérialiser et noter sur un tableau les moments et les éléments importants dans une séquence d’apprentissage, afin de maintenir un fil conducteur entre les informations.
  • Varier et changer régulièrement de canal perceptif.
  • Limiter les interventions orales des enseignants en privilégiant lexpression de l’élève.
  • Alterner les différents temps dactivité (recherche libre, en groupe, oralisation et mise en commun, synthèse écrite…).
  • Fractionner et simplifier linformation (prévoir des poses, des silences pour favoriser l’évocation et la répétition mentale).
  • Apprendre à fabriquer des représentations mentales (visualiser mentalement en sollicitant toutes les mémoires sensorielles: visuelles, auditives, tactiles, kinesthésiques).

 

QUELS EXERCICES PEUVENT AIDER A MEMORISER ?

Jeux dimitation à base de gestuelle:

On propose des mimes à reproduire en différé. L’activité se déroule en deux temps: on regarde, puis on fait.

Exploiter les gestes de la vie quotidienne: jeux de mains, les métiers, les animaux…

Jeux associant attention auditive et activité motrice: « Jacques a dit*»: l’enfant est amené à fournir une attention active et sélective. Sa réponse doit varier en fonction de la présence ou de l’absence d’un critère donné.

Jeux associant attention visuelle et activité motrice:

La consigne du jeu est donnée par un signal visuel (foulard de couleur, objet…)

Activité dattention auditive:

  • Les yeux bandés, les enfants doivent reconnaître la nature d’un bruit et localiser sa source sonore.
  • Ecouter une histoire et entourer sur la fiche les images qui font partie de l’histoire.

Jeu de Kim avec objet de perception kinésthésique:

  • Reproduire une série de gestes ou d’opérations (poser des objets côte à côte, les empiler..) ou trouver ce qui a changé lors de la reproduction de cette séquence.
  • Préparer un parcours en salle de jeu, demander à un enfant imaginer un itinéraire, puis essayer de le reproduire.

Jeu de Kim avec objet de perception tactile, gustative ou olfactive:

Reproduire une séquence d’objets selon l’odeur, le goût ou le oucher.

Comment retenir l’orthographe d’un mot?

  1. Regarder le mot pour le revoir.
  2. Le revoir mentalement et en même temps le prononcer et se le faire répéter.
  3. L’utiliser dans des expressions et rechercher son origine pour comprendre le sens.
  4. Repérer les bizarreries à mémoriser, les repasser avec des ouleurs vives et les faire clignoter mentalement.
  5. Epeler le mot oralement, puis mentalement.
  6. Ecrire le mot de mémoire.
  7. Vérifier et comparer avec le modèle.

En cas d’erreur, mettre un repère de couleurs vives et reprendre les étapes.

Jeu de loto memory:

Découper des images identiques 2 à 2 et les retourner. A tour de rôle, l’enfant doit les retrouver.

 

Retenir une histoire:

Les enfants écoutent l’histoire, puis doivent découper les images et les placer aux endroits convenables dans le texte à trou.

Histoire sans fin (Fiche-élève)

Dans un moulin, un oiseau a volé un petit grain de blé.

Mais il l’a perdu en route et le grain est tombé dans un pré.

Le grain a bu des gouttes de pluie. Il est devenu un joli épi. Mais une vache qui passait par là mange l’épi.

Cette vache a donné beaucoup de lait. A la ferme, on en a fait un fromage.

Une souris gourmande trouve le fromage et le vole.

Elle le mange entièrement et devient tellement grosse que le chat l’attrappe facilement et la dévore.

C’était le chat du moulin.

 

Histoire sans fin

Dans un .....................  un  .....................  a volé un petit..................... 

Mais il I'a perdu en route et Ie grain est tombé dans un..................... 

Le grain a bu des   .....................   II est devenu un..................... 

Mais une .....................  qui passait par là mange I'épi.

Cette vache a donné beaucoup de   .....................   A la   .....................  on en a fait un..................... 

Une  .....................  gourmande trouve Ie fromage et Ie vole.

Elle Ie mange entièrement et devient tellement grosse que Ie  .....................   I'attrappe facilement et la dévore.

C'était Ie chat du ..................... 

 

Reproduire un dessin:
On propose aux enfants de mémoriser, puis de reproduire le plus fidèlement possible le dessin.

Un dessin

 

Apprendre un poème par coeur:
Les enfants ne doivent regarder qu’une grille à la fois. Apres avoir réussi la grille no 4, ils vont être capables d’évoquer le poème sans grille.

 

Structuration logique:
Les enfants doivent construire une structure à partir des données:

des symboles

 

des symboles

Structuration verbale:
Les enfants doivent créer des relations entre les mots et donc les regrouper en catégories pour les retenir.

Jeu de perception visuelle:
Où se trouve le garçon ? Où se cachent les 2 loups et les 2 enfants ?

un garcon dans son lit - foret

Jeu de concentration:
L’enfant doit reconnaître les 2 détails qui font partie du dessin:

Relie les personnages qui se téléphonent Relie chaque maître à son animal

Jeu d’association:
L’enfant regarde dans la série A chaque groupe de 2 images en imaginant une association entre elles (par exemple la girafe et la casquette sur la tête). A la fin de la série, il doit la cacher et essayer de retrouver l’élément qui manque dans la série B.


Série A                                                 Série B

                              

AUCUN APPRENTISSAGE N’EST POSSIBLE SANS MEMOIRE

Nathalie Traboulsi Psychomotricienne Personne Ressource Ecole Normale JouniehRana Awkar Orthophoniste Personne Ressource Ecole Normale JouniehAUCUN APPRENTISSAGE

NEST POSSIBLE SANS

MEMOIRE

 

Les difficultés de mémorisation constituent la plainte majeure des arents et des enseignants. Des oublis, des trous de mémoire… alors que l’élève a passé des heures à mémoriser. Du soir au lendemain tout disparaît comme si les heures d’explication suivies de plusieurs heures de révision n’avaient servi à rien ! Pourquoi cela se passe-t-il ? Et comment y remédier ?

Dans cet article, nous vous proposons des informations sur le processus de mémorisation ainsi que des activités de renforcement et de remédiation qui favorisent le fonctionnement de la mémoire.

 

QUEST-CE QUE LA MEMOIRE ?

La mémoire c’est la faculté d’enregistrer une information, de la stocker et de la rappeler sur commande ou involontairement. Il existe différentes natures de mémoire: visuelle, spatiale, verbale, logique, kinesthésique, olfactive, gustative, tactile et affective.

 

COMMENT FONCTIONNE LA MEMOIRE HUMAINE ?

Si l’information a retenu notre attention, elle s’achemine par répétition mentale ou par évocation vers la mémoire immédiate ou mémoire de travail.

Le stockage des informations dans la mémoire à long terme ainsi que la capacité volontaire d’évocation nécessitent le passage par lusieurs étapes:

Schéma du fonctionnement de la mémoire humaine

QUELLES SONT LES ETAPES DE LA MEMORISATION ?

ATTENTION:

  • On se prédispose à percevoir, on est dans un état d’attente où l’on se rend disponible à recevoir une information à l’aide de nos cinq sens, c’est l’attention volontaire.
  • Au niveau de la perception, faire attention c’est sélectionner des indices pertinents au milieu d’une multitude de stimulations. L’attention sélective constitue l’attention privilégiée par l’élève lorsqu’il doit confronter l’information en provenance de l’environnement externe et celle issue de l’environnement interne (connaissances que l’enfant possède).

PERCEPTION:

La perception met en oeuvre les organes des sens. Nos récepteurs sensoriels ont pour mission de capter la plus grande quantité de signaux, de les coder en impulsion électrique pour les transmettre au cerveau.

Nous disposons d’au moins sept entrées sensorielles pour émoriser: entrée visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile, kinesthésique et affective.

Si le cerveau trouve un manque d’intérêt, les informations se perdent et se remplacent par d’autres. Si le cerveau trouve un intérêt, une reconnaissance s’il peut établir des associations avec les connaissances acquises, l’information est stockée dans la mémoire de travail en vue d’une exploitation à court terme.

Nous sollicitons de manière privilégiée, les entrées auditives et visuelles, car les informations, nous sont présentées le plus souvent par les moyens du langage et de l’image.

Notre cerveau limbique, siège de l’affectivité, agit comme un véritable filtre capable de bloquer toute perception liée à une expérience  négative. Exemple: en classe un élève en situation d’échec répété créera inconsciemment un blocage perceptif à chaque nouveau cours.

La perception peut être stimulée inconsciemment (motivation, besoin, attention) ou consciemment (avoir le projet d’observer, d’écouter).

La perception doit être suivie de représentation mentale  (prolongement en nous-mêmes de la perception, mais en l’absence de l’objet).

 

MEMOIRE DE TRAVAIL:

Elle fonctionne selon un processus à quatre temps:

  • Recevoir les renseignements issus de la mémoire sensorielle et les stocker temporairement.
  • Faire un appel des connaissances antérieures venant de la émoire à long terme.
  • Opérer une synthèse des deux informations.
  • Exploiter immédiatement le résultat de cette synthèse ou l’acheminer vers la mémoire à long terme.

Des informations perçues sont sélectionnées et traitées dans la  mémoire de travail en vue d’une exploitation à court terme. Cette mémoire se caractérise par une capacité limitée (sept éléments) et une volatilité (la durée de rétention variant de quelques secondes à quelques minutes). La mémoire de travail peut être comparée à la mémoire vive d’une calculatrice ou d’un ordinateur.

 

MEMOIRE A LONG TERME:

Pour accéder au stade de la mémoire à long terme, l’information doit être préparée par un processus mental précis qui lui donne une structure schématisée lui permettant de s’intégrer au réseau déjà en place. Ce processus fait appel à la structuration, l’association, la répétition, la confrontation, le codage et les réactivations périodiques.

L’opération de rappel met en oeuvre des stratégies de récupération ui dépendent des outils que nous avons employés lors du traitement où nous avons mis en place des indices de rappel qui nous permettent de retrouver le chemin vers la réponse cherchée.

Les phases de traitement et de rappel sollicitent notre concentration, car nous devons nous focaliser sur des opérations mentales très précises.

Par opposition à la mémoire de travail, la mémoire à long terme a théoriquement des capacités et des durées d’enregistrement illimitées. Elle contient tous nos souvenirs, nos expériences personnelles et l’ensemble de nos connaissances. Elle est ainsi comparée à la mémoire de masse (disque dur). La mémoire long terme ne serait pas une mémoire unique, mais plutôt un système de mémoires distinctes:

  • La mémoire épisodique ou autobiographique: elle contient tous nos souvenirs d’événements et d’expériences personnelles.
  • La mémoire procédurale est associée au savoir-faire. Elle contient toutes les procédures d’apprentissage acquises. La mise en oeuvre d’une procédure suppose une condition qui va déclencher une séquence précise d’action.
  • La mémoire sémantique stocke la signification, le sens des mots, le signifié.  C’est la mémoire des idées et des concepts.  Leur élaboration va nécessiter tout un travail d’organisation, de catégorisation, de hiérarchisation, de synthèse et de structuration de l’information.
  • La mémoire lexicale stocke la phonologie (mots dits), la graphie des mots (mots écrits).

 

QUE DOIT FAIRE LENSEIGNANT POUR RENFORCER LA MEMOIRE?

Lors de la mémorisation, chaque nouvel apprentissage implique la création de nouveaux circuits neuronaux. Les circuits créés augmentent la capacité de stockage de la mémoire d’où l’importance de pratiquer dès le plus jeune âge des jeux dactivation cérébrale afin de stimuler et de favoriser la création de ces connexions neuronales.

D’autre part, le mécanisme multidimensionnel de ces circuits doit être développé afin de multiplier les chemins d’accès à l’information. Par suite, il faut multiplier les modes sensoriels lors de la mise en mémoire d’une connaissance nouvelle (entendre l’information, l’avoir illustrée, la reformuler dans sa tête, en parler à quelqu’un et la restituer sous forme écrite ou schématique). Ces expériences contribuent à créer pour une même connaissance des circuits mémoriels multiples qui en faciliteront le rappel.

  • Créer une ambiance propice à lattention (décor agréable, aération de la classe, relaxation, musique…).
  • Susciter la motivation et la curiosité (briser la routine, diversifier les modes de présentation, varier les situations…).
  • Favoriser l’attitude active et les facultés d’anticipation (en suscitant la formulation d’hypothèse et le questionnement avant d’aborder un sujet, en masquant partiellement le document..).
  • Avant de débuter, présenter un plan simple du contenu associé à l’objectif d’apprentissage afin de placer les élèves dans un contexte de mise en projet et d’attente.
  • Entraîner à la prise dindice (permettant de préciser le lieu, l’époque, le type du document, la situation…).
  • Privilégier l’ordre perception-verbalisation pour favoriser l’activité de recherche (dresser un inventaire des perceptions, classer, comparer avant de passer à la phase de mise en commun et de verbalisation).
  • Matérialiser et noter sur un tableau les moments et les éléments importants dans une séquence d’apprentissage, afin de maintenir un fil conducteur entre les informations.
  • Varier et changer régulièrement de canal perceptif.
  • Limiter les interventions orales des enseignants en privilégiant lexpression de l’élève.
  • Alterner les différents temps dactivité (recherche libre, en groupe, oralisation et mise en commun, synthèse écrite…).
  • Fractionner et simplifier linformation (prévoir des poses, des silences pour favoriser l’évocation et la répétition mentale).
  • Apprendre à fabriquer des représentations mentales (visualiser mentalement en sollicitant toutes les mémoires sensorielles: visuelles, auditives, tactiles, kinesthésiques).

 

QUELS EXERCICES PEUVENT AIDER A MEMORISER ?

Jeux dimitation à base de gestuelle:

On propose des mimes à reproduire en différé. L’activité se déroule en deux temps: on regarde, puis on fait.

Exploiter les gestes de la vie quotidienne: jeux de mains, les métiers, les animaux…

Jeux associant attention auditive et activité motrice: « Jacques a dit*»: l’enfant est amené à fournir une attention active et sélective. Sa réponse doit varier en fonction de la présence ou de l’absence d’un critère donné.

Jeux associant attention visuelle et activité motrice:

La consigne du jeu est donnée par un signal visuel (foulard de couleur, objet…)

Activité dattention auditive:

  • Les yeux bandés, les enfants doivent reconnaître la nature d’un bruit et localiser sa source sonore.
  • Ecouter une histoire et entourer sur la fiche les images qui font partie de l’histoire.

Jeu de Kim avec objet de perception kinésthésique:

  • Reproduire une série de gestes ou d’opérations (poser des objets côte à côte, les empiler..) ou trouver ce qui a changé lors de la reproduction de cette séquence.
  • Préparer un parcours en salle de jeu, demander à un enfant imaginer un itinéraire, puis essayer de le reproduire.

Jeu de Kim avec objet de perception tactile, gustative ou olfactive:

Reproduire une séquence d’objets selon l’odeur, le goût ou le oucher.

Comment retenir l’orthographe d’un mot?

  1. Regarder le mot pour le revoir.
  2. Le revoir mentalement et en même temps le prononcer et se le faire répéter.
  3. L’utiliser dans des expressions et rechercher son origine pour comprendre le sens.
  4. Repérer les bizarreries à mémoriser, les repasser avec des ouleurs vives et les faire clignoter mentalement.
  5. Epeler le mot oralement, puis mentalement.
  6. Ecrire le mot de mémoire.
  7. Vérifier et comparer avec le modèle.

En cas d’erreur, mettre un repère de couleurs vives et reprendre les étapes.

Jeu de loto memory:

Découper des images identiques 2 à 2 et les retourner. A tour de rôle, l’enfant doit les retrouver.

 

Retenir une histoire:

Les enfants écoutent l’histoire, puis doivent découper les images et les placer aux endroits convenables dans le texte à trou.

Histoire sans fin (Fiche-élève)

Dans un moulin, un oiseau a volé un petit grain de blé.

Mais il l’a perdu en route et le grain est tombé dans un pré.

Le grain a bu des gouttes de pluie. Il est devenu un joli épi. Mais une vache qui passait par là mange l’épi.

Cette vache a donné beaucoup de lait. A la ferme, on en a fait un fromage.

Une souris gourmande trouve le fromage et le vole.

Elle le mange entièrement et devient tellement grosse que le chat l’attrappe facilement et la dévore.

C’était le chat du moulin.

 

Histoire sans fin

Dans un .....................  un  .....................  a volé un petit..................... 

Mais il I'a perdu en route et Ie grain est tombé dans un..................... 

Le grain a bu des   .....................   II est devenu un..................... 

Mais une .....................  qui passait par là mange I'épi.

Cette vache a donné beaucoup de   .....................   A la   .....................  on en a fait un..................... 

Une  .....................  gourmande trouve Ie fromage et Ie vole.

Elle Ie mange entièrement et devient tellement grosse que Ie  .....................   I'attrappe facilement et la dévore.

C'était Ie chat du ..................... 

 

Reproduire un dessin:
On propose aux enfants de mémoriser, puis de reproduire le plus fidèlement possible le dessin.

Un dessin

 

Apprendre un poème par coeur:
Les enfants ne doivent regarder qu’une grille à la fois. Apres avoir réussi la grille no 4, ils vont être capables d’évoquer le poème sans grille.

 

Structuration logique:
Les enfants doivent construire une structure à partir des données:

des symboles

 

des symboles

Structuration verbale:
Les enfants doivent créer des relations entre les mots et donc les regrouper en catégories pour les retenir.

Jeu de perception visuelle:
Où se trouve le garçon ? Où se cachent les 2 loups et les 2 enfants ?

un garcon dans son lit - foret

Jeu de concentration:
L’enfant doit reconnaître les 2 détails qui font partie du dessin:

Relie les personnages qui se téléphonent Relie chaque maître à son animal

Jeu d’association:
L’enfant regarde dans la série A chaque groupe de 2 images en imaginant une association entre elles (par exemple la girafe et la casquette sur la tête). A la fin de la série, il doit la cacher et essayer de retrouver l’élément qui manque dans la série B.


Série A                                                 Série B